Champion d'Europe et impressionnant lors de son entrée en lice contre l'Atlético de Madrid, le PSG n'est pas venu pour faire du tourisme aux États-Unis lors du Mondial des clubs. Une victoire dans la nuit de jeudi à vendredi contre le club brésilien Botafogo la qualifierait déjà pour les huitièmes de finale.
Rassasié le PSG après son titre de champion d'Europe ? Pas vraiment ! "Tout le monde a faim de victoires, de gagner des titres. C'est important pour maintenant et pour l'année prochaine", a averti Gianluigi Donnarumma, le gardien du PSG.
Le prochain adversaire de Paris, Botafogo, est prévenu. Le Mondial des clubs, nouvelle version, n'est pas un bonus pour les Parisiens. Il est une occasion rêvée de continuer de remplir le palmarès du club : "C'est une compétition très importante pour nous, il faut continuer à rester concentrés à 100 % pour aller chercher la finale et le trophée", a ajouté le portier.
"Nos supporters méritent des victoires"
Le PSG a envoyé un premier message à la concurrence à l'occasion de son entrée en lice. Au Rose Bowl de Pasadena, dans la banlieue nord de Los Angeles, le club s'est montré impressionnant face à l'Atlético de Madrid, sur le papier son adversaire le plus dangereux de la phase de groupes. Deux semaines après la démonstration en finale de Ligue des champions contre l'Inter Milan (5-0), la bande de Désiré Doué a éparpillé façon puzzle un autre gros d'Europe (4-0).
De quoi ravir l'entraîneur Luis Enrique : "Mais nous n'en sommes qu'au début, aux premiers pas d'une équipe qui veut devenir dominante", a expliqué l'entraîneur espagnol. "Notre objectif est très, très ambitieux. Nous avons des joueurs et un club qui veulent continuer de gagner, qui ont des supporters qui méritent beaucoup de victoires."
"Tout le monde veut jouer contre nous et nous battre", savoure l'artisan du titre de champion d'Europe. "Tout le monde parle bien de nous, c'est agréable, mais en même temps on cherche à s'améliorer, en profitant de cette confiance" accumulée.
Botafogo, un défi à la mesure du PSG
Pour son deuxième match, le PSG pourra faire un grand pas vers la première place du groupe B s'il s'impose contre Botafogo. Un défi à sa portée même si le club, champion du Brésil en titre et vainqueur de la dernière Copa Libertadores, voudra vendre chèrement sa peau. Il a battu Seattle dimanche (2-1) et veut profiter de ce Mondial pour oublier ses tracas domestiques (8e place dans le championnat après 11 journées).
Le match contre Botafogo est pour Luis Enrique une opportunité : "C'est très beau de jouer contre une équipe brésilienne de très haut niveau, une équipe avec une histoire très forte derrière elle, vainqueure de la Copa Libertadores en 2024. Elle va certainement poser des problèmes et imposer des circonstances de jeu difficiles pour nous, différentes peut-être des équipes européennes."
"Je les connais un peu, je connais l'entraîneur, mais je ne regarde pas beaucoup de leurs matches, parce qu'ils jouent tard. Mais c'est une bonne équipe, c'est différent pour nous de jouer contre une équipe du Brésil", a souligné pour sa part l'attaquant portugais Gonçalo Ramos.
FRANCE 24