"La convivialité, la beauté du pays bien que j’aie vu juste Tbilissi. Culturellement, je trouve que la Géorgie est très riche. Il faut visiter le payer et la capitale aussi. Et la troisième raison est la gastronomie pour laquelle il faut venir en Géorgie car il y a différents plats et différentes préparations à découvrir, aussi – les gens." - C'est ainsi que le célèbre chef belge, propriétaire de l'un des célèbres restaurants « Table Conviviale » en Belgique, Maxim Renard, évalue la Géorgie et la gastronomie géorgienne.

Bienvenue en Géorgie ! Tout d’abord, je suis ravie de vous rencontrer et merci de m’avoir donnée cette opportunité de cet entretien avec vous.

merci

Et bien sûr, ma première question sera sur la gastronomie qui est notamment la question centrale de la semaine de la francophonie. Vous avez déjà donné plusieurs masterclass en introduisant la gastronomie belge en Géorgie. Quelles sont vos premières impressions sur la Géorgie, sur les interlocuteurs… ?

 Déjà très bon accueil, très, très sympathique de la part de tout le monde. J’ai eu des enfants, des adultes, tout le monde a été très, très bien veillant. Il y avait beaucoup de questions car nous n’avons pas de mêmes cultures. Donc, beaucoup de questions et beaucoup d’échanges très agréables. J’ai aussi appris beaucoup de choses et j’espère que je leurs ai aussi appris beaucoup de choses.

Qu’est-ce que vous avez appris ?

 J’ai déjà vu une petite partie d’immense gastronomie géorgienne. Aussi, les Géorgiens sont très, très fiers de leur gastronomie qui est très chouette. Il y a des aspects plus durs mais en général ils sont très fiers de ce qu’ils proposent. Tout cela est très agréable de regarder.

 Maxime c’est la première fois que vous êtes en Géorgie. Vous connaissiez déjà la cuisine géorgienne ? Qu’est-ce que vous en pensez ? Que c’est que vous aimez le plus dans la cuisine géorgienne ? Que c’est que vous avez goutez ?

 J’ai un peu de mal à tenir les noms. Le fromage est très bon, la viande aussi. Ah, je n’arrive pas à souvenir les noms, j’espères que je ne vais pas dire les bêtises – par exemples les petits ravioles avec des petits plis.

Khinkali ?

Oui, c’est cela, un excellent plat. Le fromage qui ressemble un peu à la mozzarella mais qui n’est pas exactement le même.

Soulgounie ?

Oui, exactement. les confiseries longues au jus de raisin

 le dessert Chourchkhela ?

Oui, c’est vraiment très, très bon, pas trop sucrés et nourrissant aussi.

Le vin aussi est très, très bon chez vous, différents de notre mais nous sentons qu’ici c’est la patrie du vin. Tous les vins comme légers aussi bien plus complexes que j’ai gouté sont très bons. Toute la cuisine géorgienne est vraiment excellente.

 Est-ce que les belges et les géorgiens se ressemble en matière de l’amour de la gastronomie ?

 Oui, tout à fait. Surtout avec la Belgique il y a la ressemblance car nous sommes aussi très conviviales. On sent que c’est la même chose. J’ai vécu ici des choses que je vis au sein de ma famille. Nous aimons aussi des moments des partages. Pendant que je travaille dans Winhotel je recevais plein de chose à gouter et également, je faisais gouter ce que je préparer. Le point en commun que nous avons c’est l’amour de partage et des convivialités.

Vous êtes connu en tant qu’un cuisiner qui lutte contre le gaspillage de la nourriture dans la cuisine. Cette philosophie est au cœur de votre propre restaurant. Pourriez-vous nous en dire un peu plus de détails car pour les Géorgiens le gaspillage est un point faible.

 En Belgique aussi c’est sujet n’est pas encore au point mais cela se mets en place.  C’est ma philosophie mais je ne suis pas seul à le faire. Mais, c’est vrai, nous voyons qu’il y a encore beaucoup de travails à faire là-dessous. Eviter le gaspillage a deux objectifs pour moi : la première approche est purement écologique pour produire le moins de déchets possible et deuxième point est la rentabilité pour que le plat soit le plus rentable, c’est cela que j’ai expliqué aussi hier dans l’université Agraire.

 Apres votre visite en Georgie qu’est-ce que vous planifier avec la Georgie, avec les chefs géorgiens ? Avec les restaurants géorgiens ? Est-ce que vous avez les idées pour faire les mêmes plats en Belgique ?

 J’ai déjà reçu un beau livre de la faculté et je vais essayer de faire les mêmes plats chez moi avec les ingrédients belges, voyons ce que cela va donner. Aussi, nous allons garder un lien proche. Hier, nous avons déjà beaucoup parlé avec des chefs par mail, par messenger. J’espère que nous allons garder les contacts pour que je revienne. S’ils arrivent en Belgique je vais les accueillir avec un grand, grand plaisir aussi.

 Et moi aussi,

 Bien entendu, bien sûr que oui !

Si en Belgique, ils vous demandent de citer trois raisons pour lesquelles ils devraient venir en Géorgie, que diriez-vous ?

 La convivialité, la beauté du pays bien que j’aie vu juste Tbilissi. Culturellement, je trouve que la Géorgie est très riche. Il faut visiter le payer et la capitale aussi. Et la troisième raison est la gastronomie pour laquelle il faut venir en Géorgie car il y a différents plats et différentes préparations à découvrir, aussi – les gens.

 Est-ce qu’il y a la possibilité qu’un jour vos clients découvrent dans votre restaurant un plat géorgien ?

 Oui, c’est certain. Je vais essayer deux ou trois choses que j’ai vus ici. J’ai découvert ici ce que je ne connaissais pas avant, par exemple des façons de cuire. Votre pain est très, très bon. J’ai déjà deux ou trois petites idées, je vais utiliser des choses vu ici, je vais lire le livre aussi afin d’intégrer un plat géorgien dans mon prochain menu.  

Merci pour votre entretien et j’espère que nous allons nous rencontrer la prochaine fois dans votre restaurant.