Ligue 1, Coupe de France, Ligue des champions et Trophée des champions… Le PSG entame un mois de janvier plus que chargé dimanche à Doha et a l'occasion de glaner un premier trophée pour cette saison. De quoi lancer une bonne dynamique pour la suite… ou s'engluer dans une spirale négative.
Le moment de vérité approche pour le PSG. Le mois de janvier qui s'ouvre pour le club de la capitale risque d'offrir ses couleurs définitives à Paris version 2024-2025. Jusqu'ici, le club parisien oscille entre le terne en Europe et le brillant en France. Le match du Trophée des champions sera l'occasion de remporter un premier titre, dimanche 5 janvier, face à l'AS Monaco.
Pour cette rencontre organisée à Doha, le PSG évoluera presque à domicile. Détenu par le fonds qatari QSI depuis 2021, il va profiter de cette compétition à match unique pour réaliser des opérations commerciales et auprès des supporters dans le petit État du Golfe.
En temps normal, le Trophée des champions oppose le champion de France au vainqueur de la Coupe de France. Mais Paris ayant réalisé le doublé l'an dernier, il défiera Monaco, deuxième du championnat de France l'an dernier, dans un Stadium 974 acquis à sa cause, le club parisien ayant profité des packages à 100 euros pour acheminer les supporters.
Toujours invaincu sur la scène nationale cette saison, le club de la capitale française souhaite prolonger sa série dès sa reprise en 2025. Déjà vainqueur de l’ASM en championnat avant la trêve en décembre (4-2), le PSG va vouloir faire respecter son rang et s'est donc ainsi logiquement envolé au complet.
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Survivre en Ligue des champions
Au-delà du trophée honorifique à gagner, il y a surtout une dynamique à lancer pour le PSG. À partir du 12 janvier, Paris va enchaîner, à raison de deux matches par semaine toutes compétitions confondues. Une défaite inaugurale et c'est tout un équilibre qui sera à retrouver.
Dans la lignée de 2024, on imagine mal le PSG être inquiété en France avec un menu composé en Ligue 1 de Saint-Étienne, de Lens et de Reims, et en Coupe de France des amateurs du FC Espaly, qui évolue au cinquième échelon national.
Comme souvent à Paris, c'est la Ligue des champions qui va aimanter les regards et à l'aune de laquelle le PSG sera jugé. Or, dans la compétition reine du continent, les Parisiens sont actuellement 25es du classement, soit les premiers des éliminés, donc en grand danger. Face à Manchester City se jouera donc le 22 janvier un match capital, d'autant que les Mancuniens sont en perdition aussi. Une semaine plus tard, le PSG ira en Allemagne du côté de Stuttgart (26e) pour le dernier match de poule. Stuttgart est un concurrent direct pour le passage en barrages.
"Ça va être passionnant"
Malgré l'ampleur des défis qui l'attendent, l'entraîneur espagnol du PSG, Luis Enrique, ne se montre pas impressionné. "C'est merveilleux, plus il y a de matches, mieux c'est. La Coupe, le Trophée des champions, le championnat, la Ligue des champions, tout vient en même temps", préfère sourire l'entraîneur. "Ça va être passionnant parce que des échéances importantes nous attendent."
Même détermination pour le capitaine Marquinhos sur le site du club : "C'est maintenant le vrai moment de la saison, on est bien en Ligue 1 et en Coupe nationale, en Ligue des champions on a tout à jouer, on a de belles rencontres à aller chercher, ça donne de la motivation."
Si le capitaine est motivé, qu'en est-il de ceux qui cirent le banc depuis plusieurs semaines ? En effet, un dernier dossier sensible pourrait empoisonner le mois de janvier déjà miné du PSG : le mercato hivernal.
Un mercato hivernal à gérer
Dans le sens des départs, le club tente de se séparer de l'attaquant international français Randal Kolo Muani. Arrivé à l'été 2023 pour 90 millions d'euros, le club essaie d'en tirer 60 millions alors que son profil de contre-attaquant puncheur ne satisfait pas Luis Enrique. Le défenseur slovaque Milan Skriniar est aussi potentiellement concerné par un départ, avec là aussi une incompatibilité avec le jeu offensif et technique de Luis Enrique.
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L'Espagnol s'est montré prudent sur les possibilités de recruter un joueur en ce mercato d'hiver : "On est ouverts à des opportunités pour améliorer l'équipe, mais quelle chance déjà j'ai d'entraîner une équipe de ce niveau. C'est d'autant plus difficile de recruter en hiver, parce que les grands joueurs ne sont pas disponibles." Mais, a assuré Luis Enrique, "je suis serein parce que l'équipe est en plein développement et va améliorer ses performances".
Le PSG reste cependant à l'affût. Si la défense est loin d'être irréprochable, c'est l'attaque qui a concentré les critiques des observateurs au gré des innombrables ratés devant les buts de l'Atlético Madrid (défaite 2-1), du PSV Eindhoven (1-1) ou encore de Gérone (victoire à l'arraché 1-0).
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La question d'un recrutement pour apporter plus de concurrence à Ousmane Dembélé ou Bradley Barcola était clairement d'actualité à l'automne. Mais le retour de blessure de l'attaquant portugais Gonçalo Ramos il y a un mois a apporté un regain d'efficacité aux avant-postes, le numéro 9 de formation ayant déjà inscrit quatre buts. Le jeune Désiré Doué, qui a a joué avec les Bleus lors des JO 2024, a aussi étincelé lors des derniers matches après plusieurs mois poussifs.
France 24